J’ai, depuis le plus jeune âge, baigné dans une atmosphère marquée par le judaïsme et ses rituels. Éduqué dans des écoles, où l’enseignement du Talmud et de la Bible était quotidien,  j’ai eu besoin de découvrir autre chose, de m’approprier mon judaïsme. Un long chemin s’est alors ouvert, effrayant mais nécessaire. Comment s’est-il fait ? Proust, Zweig, Freud et Kafka en sont les clés. Ces auteurs sont devenus des compagnons, puis des amis.
Aux lectures de La Recherche du Temps du Perdu, Le Monde d’hier ou L’Introduction à la Psychanalyse, des portes se sont ouvertes. En parallèle de mes études d’économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, des dialogues se sont noués avec mon passé, Sigmund Freud et le Maharal de Prague dialoguaient dans mon salon !
Je n’étais peut-être pas destiné à rencontrer le Projet Sifriaténou mais je crois que je le cherchais depuis longtemps. Je remercie Hodaya Engrammer, membre de l’Équipe, de me l’avoir fait connaître.