Lapierre Nicole, Le silence de la mémoire : À la recherche des Juifs de Plock, Paris, Plon, 1989.
Note de lecture 1
Rédigée par Françoise Zonabend.
Article initialement publié dans la revue L’Homme Année 1990, 114 , p. 177-179. Mis gracieusement à la disposition du public par le site Persée.
Il y a peu de temps encore, tous les témoins faisaient silence à propos du génocide juif. Dans les familles dont de nombreux membres avaient disparu, ceux qui avaient échappé à la déportation, tout comme ceux qui, par miracle, étaient revenus des camps de la mort, se taisaient. Au niveau des communautés nationales, une même amnésie flottait. Il aura fallu attendre le film de Claude Lanzman, Shoah, pour que soit répercutée dans le présent, clamée en quelque sorte, montrée à travers des témoignages actuels et non plus par le truchement d’archives, la cruauté du génocide.
C’est à braver cette volonté d’oubli, à tenter de forcer les trous de mémoire que présentent tous les adultes juifs de l’après-guerre, à faire en sorte que le passé éclaire le présent, que s’attache ici Nicole Lapierre. Pour traquer cette mémoire morte, elle s’est efforcée de retrouver la trace des Juifs de Plock — grosse bourgade du centre de la Pologne qui, de la fin du Moyen-Âge au milieu du XXème siècle, compta une importante communauté juive — , parce qu’elle est elle-même, par son père, une fille de Plock, qu’elle fut intriguée par le silence de ses parents sur leurs origines et leur passé polonais et qu’elle éprouva, à une certaine époque de sa vie, le besoin de savoir qui elle était.
Ce livre est donc bien plus qu’une simple reconstitution de l’histoire et du devenir des Juifs qui vécurent à Plock, plus qu’une enquête sur l’existence ou l’absence d’une mémoire collective après la tragédie, c’est la quête d’une identité, l’itinéraire d’un retour sur soi et sur ses origines. Et ce n’est pas le moindre des mérites de Nicole Lapierre que d’avoir su mêler avec bonheur, dans un ouvrage qui se lit d’un bout à l’autre avec aisance et attention, ces différents niveaux de réflexion théorique, historique, personnel.
Pour mener à bien ce travail, Nicole Lapierre décide de partir à la recherche des derniers juifs de Plock disséminés à travers le monde. Elle les retrouve grâce à leurs associations amicales, leurs mutuelles de secours, et recueille auprès de ceux qui acceptent de lui parler leurs « récits de vie ». Il lui faut alors s’interroger sur la validité de cet instrument de connaissance qu’est le récit de vie lorsqu’il est pratiqué auprès de témoins qui se veulent des « délégués du silence » et se passe dans une confrontation aux multiples facettes : le conteur avec lui-même et face à celui qui le questionne et l’écoute, l’interlocuteur aux prises avec sa propre subjectivité et son questionnement identitaire. Bref, la démarche empirique est constamment soutenue par une réflexion théorique qui lui donne sens. Car au creux de ces récits gît « une » mémoire prise dans une historicité culturelle individuelle et collective, et le cœur du sujet était là, dans la compréhension de cette mémoire.
Ces récits de vie, tous singuliers, sont en fait tous semblables, présentant une même configuration et une même façon de découper le temps et d’organiser l’espace. D’où le recours, pour les présenter, au concept de « chronotope » élaboré par Mikhaïl Bakhtine à propos du roman, et qui consiste en « la fusion des indices spatiaux et temporels en un tout intelligible et concret [qui] détermine l’unité artistique d’une œuvre littéraire dans ses rapports avec la réalité », p. 78. Ici, le chronotope détermine l’unité mémorielle d’une séquence de récit de vie dans ses rapports avec l’identité. La mémoire découpe ces récits en quatre temps, articulés à quatre espaces, avec toujours en arrière-fond le désir de silence et la souffrance de l’oubli.
Il y a d’abord le temps perdu de l’enfance ; là, les récits se déploient dans un espace communautaire idéalisé. Plock est reconstruit comme un lieu imaginaire, clos, où l’on vivait entre soi. La Pologne — marâtre — n’est jamais mentionnée. L’épicentre de ces récits est la maison familiale et les personnages centraux en sont la mère, figure rayonnante, toujours aimante, tantôt régnante, tantôt apeurée ; le père, homme plus distant, mais toujours digne et vertueux ; autour d’eux gravitent les autres membres de la parenté qui forment le cercle de famille. Le temps du récit est hors du temps, la chronologie sur laquelle il s’appuie est floue, aucune date n’en scande le déroulement, sauf celles, cycliques, des fêtes religieuses.
Vient ensuite le temps compté, « une histoire de hâte et d’urgence » (p. 110), car c’est celui des projets, des atermoiements, des décisions prises du jour au lendemain qui engagent, pour soi et les autres, un avenir de vie ou un destin de mort. Ici apparaissent des pays, des États où l’on s’établit, dont il faut apprendre la langue, et où l’on vit ou survit entre joies et peines, en proie à la solitude et aux tracasseries policières. Le temps s’organise autour d’une date, éternellement mémorisée, celle de la veille du jour du départ qui marque à jamais la rupture d’avec la Pologne et où s’inscrivent les visages des parents que l’on n’a jamais revus.
Survient alors la guerre et le temps pulvérisé. Les repères de la mémoire de ces années-là sont plus spatiaux que temporels. Il faut fuir, trouver des lieux où se cacher, aller de place en place pour échapper à la mort. Le temps est fugace mais interminable et seules demeurent dans la mémoire les séquences de routes, d’étapes, de cachettes dérisoires, de villages traversés. Le récit, comme haletant, oscille sans cesse entre l’héroïsme et la frayeur.
Enfin surgit le temps mort qui s’étend de la fin de la guerre à aujourd’hui. Là, dans tous les récits, la voix de l’interlocuteur se casse, le discours se fait hésitant, laconique, comme s’il n’y avait plus rien à dire qui pût intéresser qui que ce soit. Peut-on raconter l’indicible douleur du retour en Pologne où règne encore l’antisémitisme, la désillusion devant l’accueil indifférent de ceux qui n’ont pas connu les mêmes épreuves, la souffrance qui étreint au souvenir de la longue liste des parents morts dans de tragiques circonstances ? On comprend que la génération qui a survécu à la guerre soit « prise entre une parole impossible et une amnésie interdite : ni mémoire ni oubli », p. 193. Le temps ici est renoué à travers les nouvelles générations, enfants et petits-enfants nés après le massacre qui permettent, par les noms donnés, les ressemblances retrouvées, les associations symboliques, de relier les filiations rompues, de retisser les réseaux familiaux déchirés. Chez les Juifs, la généalogie est de l’ordre de l’avenir et la filiation permet de renouer avec le passé.
On ne saurait reprocher à Nicole Lapierre de ne pas s’interroger plus longuement sur l’originalité des formes de mémoire qu’elle décèle dans les récits des Juifs de Plock. D’autres études sur la mnémotechnie qui sous-tend le récit de vie montrent des phénomènes analogues : absence de chronologie du temps de l’enfance où les dates qui émergent, ici et là, apparaissent plus comme des emblèmes, des signes de pérennité, que comme des repères chronologiques ; même balancement, selon les périodes biographiques, entre temps et espace, entre événements historiques et domestiques. La singularité vient de la confrontation avec un passé impossible à oublier et sur lequel la parole a du mal à s’articuler. Mais Nicole Lapierre entend essentiellement interroger la mémoire des Juifs de Plock sur son silence d’hier et saisir la façon dont elle peut s’arrimer au présent et y prendre sens.
La seconde partie du livre est dominée par cette dernière interrogation. L’auteur nous convie à suivre quelques itinéraires, – quelques boucles mnémotechnoniques que les Juifs d’aujourd’hui tentent d’emprunter pour que le passé ne reste pas à jamais enfoui.
Il y a d’abord l’écriture et la publication de récits sur la Shoah. Telle cette « bouteille à la terre » qui contenait l’histoire de l’agonie de la communauté, écrite au jour le jour, de janvier à mai 1942, par un Juif de Plock. Enfouie dans une bouteille, cachée dans l’escalier d’une maison, elle fut miraculeusement retrouvée après la guerre, rédigée en yiddish, traduite en polonais. Nicole Lapierre a demandé à son père de transcrire en français la version polonaise.
Il y a ensuite des moyens qui ressortissent au visuel. Comme cette visite-pèlerinage dans le Plock actuel qu’entreprend l’auteur en compagnie de l’une de ses interlocutrices qui avait quitté la ville en 1937. On leur avait pourtant bien dit, à Paris : « À Plock, il ne reste qu’un Juif et il est muet. » Elles finissent par le rencontrer, cet homme juif qui ne veut plus parler à force de vouloir oublier qu’il est juif. Si bien qu’à Plock il n’y a plus personne à entendre, plus rien à voir. Au reste, toutes les photographies que l’auteur prend en Pologne sont ratées.
Demeurent encore, autres sentinelles de la mémoire, les commémorations que pratiquent les Juifs dispersés loin de Pologne : livres-souvenirs, monuments commémoratifs, rassemblement des membres de la communauté lors de réunions annuelles. Mais toutes ces commémorations ne valent que pour les survivants. Les jeunes générations ne participent pas à ces rituels, n’y adhèrent pas. En effet, comment croire que la liste des noms des morts de Plock, qui a été brûlée au cimetière de Tel-Aviv dans une sculpture censée représenter un four crématoire, permettra aux générations futures de s’en souvenir à jamais ?
De toutes les manifestations qui visent à relier le passé au présent, les seules qui soient vivantes, positives, efficaces, sont celle qui passent par la parole ou l’écriture. Pour ranimer cette mémoire trouée, tenter de briser le silence d’une génération et lutter contre l’amnésie du génocide, il convient de rétablir la parole interrompue, de sonder les mémoires amnésiques, d’interroger sans cesse les « gardiens du silence ». Au cœur de cette mémoire collective retrouvée et transmise gît la pérennité juive. Celle-ci, en effet, « n’est pas simple legs d’une tradition, mais enseignement, c’est-à-dire don d’un signe qui fait sens, qui oriente », p. 266. La mémoire n’est pas nostalgie où s’inscrivent seulement des traces du passé, elle est aussi et surtout inscription du présent à la lumière du passé. En ce sens elle devient Histoire. Le livre de Nicole Lapierre participe, à n’en pas douter, de cette histoire.
Note de lecture 2
Rédigée par Voldman Danièle. Initialement publié dans Vingtième Siècle : Revue d’histoire, Année 1989, N° 24, p. 119-121, sous le titre « La menace de l’histoire ». Article mis gracieusement à la disposition du public par le site Persée.
Nicole Lapierre fait partie de cette génération de Juifs imaginaires décrite (…) par Alain Finkielkraut. Elle reprend à son compte l’hypothèse de ces parents rescapés qui ont tu à leurs enfants le récit de leur histoire — celle de la guerre mais aussi de l’avant-guerre —, laissant place à une reconstitution identitaire des origines, largement fantasmée. Partir à la recherche des Juifs de Plock, c’était donc d’abord mettre fin au mutisme des parents, rompre « le silence de la mémoire dans lequel le passé était enfoui ». Mais la démarche était également inverse dans la mesure où il s’agissait moins de comprendre la construction d’une identité, conséquence d’un non-dit, que les mécanismes d’une fausse occultation. L’auteur pousse ainsi plus loin l’analyse de l’assignation impossible à laquelle ont été soumis la grande majorité des descendants de ceux qui ont échappé à l’extermination : ne pas oublier ce dont ils ne pouvaient se souvenir, n’étant ni témoins oculaires ni témoins dépositaires, mais qu’ils connaissaient néanmoins par l’ouï-dire ou l’abstraction de la littérature. Et l’écriture devient le moyen de ranimer le souvenir impossible, comme il a pu être celui de dire l’indicible.
L’entreprise, délicate, est soumise à une double ambiguïté que l’auteur n’esquive pas, bien au contraire. La première tient au but poursuivi, résumé dans une belle formule : « Pour qui écrire, pour les pères ou pour les pairs » ? Autrement dit, le résultat de l’investigation sera-t-il une œuvre pieuse, dévotion filiale du souvenir ou aura-t-il un statut d’analyse sociale scientifique ?
Familière de la sociologie participative et de la recherche engagée, N. Lapierre estime, et ses arguments sont assez convaincants, que l’on peut suivre la ligne de crête des deux versants.
Mais, seconde ambiguïté, une telle étude d’une communauté disparue, fondée pour une large part sur les récits et les souvenirs des survivants, balance constamment entre le témoignage et la recherche. Ni mémoire, ni histoire, mais les deux ensemble, dans la lignée du courant historiographique actuel de réflexion sur les rapports entre l’histoire et la mémoire, le livre participe ainsi de plusieurs niveaux d’analyse.
Le premier est celui des Juifs de la ville de Plock, capitale de la Mazovie, un des plus vieux lieux de vie juive en Pologne. N’eût été la fin terrible de la communauté, anéantie par la solution finale nazie, la description aurait le charme teinté de nostalgie et l’intérêt ethnologique de toute étude sur un groupe social disparu. Il y avait cependant urgence, quarante ans après la destruction du ghetto, à en entreprendre l’histoire, car « au bord du gouffre (la mort des derniers survivants) l’histoire est appelée au secours de la mémoire, secours obligé pour une refondation avant que la chaîne humaine du souvenir ne se rompe ».
Dans la mesure où la saga est construite en partie sur le récit de vie, un second niveau d’analyse s’attache à ce genre particulier, objet d’une abondante et intéressante littérature. Ici, le récit de vie est cependant très spécifique ; il émane d’individus doublement déracinés. Il leur a fallu, comme dans toute émigration, couper les liens familiaux et géographiques au cours des années 1930. Mais leurs attaches ont ensuite été définitivement brisées par l’élimination physique des personnes, des biens et des lieux. C’est pourquoi cette étude contribue à l’analyse du témoignage sur plusieurs plans : celui, sociologique, de la construction de l’identité du témoin ; celui de son utilisation par les historiens (démarches radicalement différentes) ; celui, enfin, des rapports entre l’histoire et la mémoire. On a ainsi un va-et-vient entre la reconstruction historique et la reconstitution mémorielle identitaire. Cela permet de comprendre comment et quand la mémoire peut être mise en défaut. Cela permet également — ce qui semble plus important à l’auteur — de saisir la façon dont chacun l’utilise selon sa propre stratégie personnelle. Dans ce mouvement qui court d’un après-guerre à l’autre, émergent quatre types de temps : le temps perdu de la communauté, évoqué avec d’autant plus de nostalgie qu’il est définitivement perdu et que pointe la culpabilité de l’abandon, le temps compté de l’émigration, le temps pulvérisé de la guerre et le temps retrouvé de la filiation qui est aussi le temps mort de la mémoire.
Tandis que s’impose la nécessité de la recherche historique, on en mesure sa difficulté, dans la mesure où celle-ci peut mettre à jour auprès des interlocuteurs qui ont émigré voici plus de quarante années des unités mythiques et des consensus illusoires dont ils peuvent parer l’ancien temps. Cela éclaire, en tout cas, les causes et les formes des conflits éventuels qui ont pu être à l’origine des départs loin de Plock, en un temps où la guerre n’était qu’une éventualité et dont personne ne soupçonnait les formes radicales qu’elle allait prendre. À le mesurer à cette aune, le phénomène de l’immigration juive d’Europe centrale vers l’Occident, l’Australie ou la Palestine se déconnecte de la prégnance rétrospective de l’extermination, justement appelée « l’ombre du drame ».
Cela débouche sur le troisième niveau, celui d’une esquisse du sens juif de l’histoire, réinvention de l’ancien au cœur du nouveau. Reprenant les analyses de Yosef Yerushalmi sur l’opposition entre l’histoire et la mémoire juive, Nicole Lapierre montre, à propos des Juifs de la Plock disparue, les implications du Zakhor — « souviens-toi » en hébreu. Le souvenir trie et gomme, gardant la foi sous son aspect religieux ou même laïcisé, tandis que l’histoire, dans sa prétention à constituer la communauté en objet de savoir séparé du divin, rompt avec le système dynamique de la mémoire, porteur d’imaginaire. La menace de l’histoire comme perte d’une identité forgée autour d’un événement structurant est ici fortement ressentie.
Ces trois niveaux d’analyse sont servis par une méthode originale, le roman mémoriel dont Régine Robin avait posé les bases. Tentative pour dépasser le récit historique de l’école positiviste, source selon ces auteurs d’une perte d’identité, il est construit sur une structure romanesque, dont le ressort dramatique et la qualité de la langue forment l’armature. Il faut reconnaître que cette ambition, réussie, a été servie par deux « chances » imprévues que — n’eût été la gravité des faits — tout chercheur voudrait rencontrer. N. Lapierre avait en effet ouvert le récit de son enquête sur une parabole : à Plock en Pologne, il ne resterait qu’un seul juif et il serait muet. Mutisme de la perte de sens qu’a constitué la mort de tous les habitants. Or, tandis que la rédaction de son livre était largement entamée, elle a trouvé un manuscrit anonyme, caché dans une bouteille enfouie dans la terre, décrivant l’agonie du ghetto de Plock. Le texte — qui se rattache par la forme et l’intention au Si c’est un homme de Primo Levi — relie les souvenirs transmis, imaginés et reconstitués de ses interlocuteurs au témoignage écrit pour les générations futures d’un des derniers habitants de la ville. Parole retrouvée, renforcée d’une autre découverte : le légendaire dernier juif de Plock s’est avéré avoir existé, incarné dans deux figures réelles. Le premier qui habite effectivement dans la Plock des années 1980, a été sollicité en vain. Assimilé au point d’en avoir perdu sa qualité judaïque, il n’a pas voulu revenir sur le passé. Le second, dont la trace a été découverte également en fin d’enquête, n’existe que dans les mémoires, lui qui est mort déporté pour avoir été juif.
Devant la difficulté des historiens à administrer la preuve, devant également la contradiction à dire l’indicible, la volonté de trouver d’autres formes du récit trouve ici une manifestation d’autant plus importante qu’elle se situe au cœur des réflexions contemporaines sur les finalités de l’histoire. Faut-il conclure à l’impuissance de l’histoire ? En terminant sur l’existence « d’une mémoire vive questionnant l’histoire et que souvent l’histoire menace », ce livre pénétrant, qui restera sans aucun doute un livre de référence, laisse malgré tout encore de beaux jours à la meilleure histoire positiviste, celle qui ne craint pas la douleur qui accompagne parfois l’aride labeur du dire.
Indications bibliographiques
- L’ Allemagne et le génocide juif, R. Aron et F. Furet. (Sous la direction de), Colloque de l’École des hautes études en sciences sociales, Paris, , Gallimard, Le Seuil, 1985.
- Raul Hilberg, La destruction des Juifs d’Europe, Traduit de l’anglais par M.- F. de Paloméra et A. Charpentier, Paris, Fayard, 1988.
- Alain Finkielkraut, Le Juif imaginaire, Paris, Le Seuil, 1980.
- Philippe Lejeune, Le pacte autobiographique, Paris, Le Seuil, 1975 ; Je est un autre: l’autobiographie, de la littérature aux médias, Paris, Le Seuil, 1980 ; Moi aussi, Paris, Le Seuil, 1986.
- Michael Pollak, « Survivre dans un camp de concentration », Actes de la recherche en sciences sociales, 41, 1982.
- Michael Pollak avec Nathalie Heinich, « Le témoignage », Actes de la recherche en sciences sociales, 62-63, juin 1986.
- Régine Robin, Le Cheval blanc de Unine ou l’Histoire autre, Bruxelles, Editions Complexe, 1979.
- Yosef Hayim Yerushalmi, Zakhor : Histoire juive et mémoire juive, traduit de l’anglais par E. Vigne, Paris, La Découverte, 1984.
Merci beaucoup !