Histoire d’un voyou juif du Mile End qui voulait devenir quelqu’un

                     par Simone Grossman

Mordecaï RICHLER, L’apprentissage de Duddy Kravitz, Titre original : The Apprenticeship of Duddy Kravitz (1959),Traduit de l’anglais par L. Saint-Martin et P. Gagné, Éditions du sous-sol, 2017.

L’ascension sociale d’un fils d’immigrants pauvres du Mile End, ancien quartier yiddishophone de Montréal, est prétexte à une satire mordante qui a d’abord valu à Mordecai Richler d’être accusé d’indécence et de haine de soi. Dans L’apprentissage de Duddy Kravitz, son quatrième roman en partie autobiographique, Richler représente, en effet, sur le mode humoristique les magouilleurs et autres traficoteurs louches du quartier juif montréalais où il a grandi.
À la fin des années 1940, Montréal est une ville de minorités. Le Mile End est pris entre les quartiers francophones à l’est et ceux, anglophones, à l’ouest. Très jeune, Duddy Kravitz, le protagoniste du roman, ostracisé par les non-Juifs et les Juifs riches, transgresse allègrement les interdits, brise les consensus et désacralise les mythes. Quitte à devoir en passer par « trois jours de mensonges, de menaces, de marchandages, de cajoleries, d’insultes et, en dernier recours, d’appels à la cupidité »(p.298), il n’a pas son pareil pour extorquer des dollars ne fût-ce qu’à un billard électrique.  

« Tu iras loin, Kravitz. Tu iras très loin »

Orphelin de mère et frère cadet de Lennie, étudiant en médecine doué sponsorisé par le riche oncle Benjy, Duddy est élevé par son père Max, chauffeur de taxi et maquereau occasionnel. En matière d’éducation, l’idéal paternel est Jerry Dingleman, gangster surnommé « le Prodige » (p.12), « petit pouilleux de la rue Saint-Urbain » (p.36) enrichi par ses manigances. À sept ans déjà, Duddy passe pour « méchant et rusé », p.68. À l’école primaire juive, rejeté par les enfants de familles bourgeoises à qui on interdit de le fréquenter, il se plaît à tourmenter les faibles. À quinze ans, « vaurien doublé d’un m’as-tu-vu » (p.19) au physique ingrat, il est aguerri. Ses frasques souvent cruelles visent les professeurs et les élèves, en particulier MacPherson, professeur d’histoire perpétuellement éméché et malheureux époux d’une malade chronique. Duddy le méprise pour son manque d’autorité, ironisant sur ses méthodes douces, incongrues dans un milieu scolaire dominé par la violence. Il ridiculise insolemment l’enseignant qui « utilise pas la ceinture ni rien » et « croit à la per-sua-sion », p.14. Lorsque Mac Pherson se permet de critiquer les principes éducatifs de Max, Duddy se venge en lançant une boule de neige dans sa nuque et en multipliant les appels téléphoniques anonymes causant par inadvertance la mort de sa femme.
Duddy est au bas de l’échelle sociale. Ses mauvais coups sont accompagnés d’un rire sardonique, jouissance suprême. Le froid est son allié pour tourmenter ses victimes, tels les élèves de l’école rabbinique acculés à se laver le visage avec la neige ou à lécher le portail gelé. Redoutable meneur régnant sur ses « Guerriers » (p.73), Duddy ne s’en laisse pas conter. Profitant de l’interdiction légale de poursuivre un mineur, il est perpétuellement à l’affût de zones sombres, lacunes et dysfonctionnements du système à exploiter

Acheter des terres

Le grand-père de Duddy, Simcha, Juif pieux et cordonnier de son état, fuyant les pogromes en Pologne, réfugié de la première génération, s’est arrêté à Montréal parce qu’il lui manquait les dix dollars supplémentaires pour aller jusqu’à Toronto. C’est lui qui inculque à Duddy le précepte fondamental qu’« un homme sans terre n’est personne » (p.68, 88, 199, 278), leitmotiv du roman, déterminant Duddy à « être quelqu’un », p.88. Pour le petit Juif miséreux aspirant à s’élever socialement, acquérir de la terre confère visibilité et pouvoir, en plus d’effacer les stigmates liées à la religion et à la pauvreté. Rappelant le passé encore proche où les Juifs étaient exclus des lieux chics du Canada, la prétention de Duddy d’acheter des terrains est pour le moins subversive.
L’été de ses dix-huit ans, il est serveur dans un hôtel de Sainte-Agathe, lieu de villégiature privilégié des Juifs riches de New York et Montréal dans les Laurentides, dont le propriétaire est juif. Il se frotte à des fils de familles juives aisées, ses co-travailleurs qui le rejettent de leur cercle. Éconduit par Linda, la fille du propriétaire de l’hôtel, il s’entiche d’Yvette, jolie femme de chambre québécoise non juive qui l’aide à trouver des terrains à vendre aux abords du lac des Sables. Pour gagner plus d’argent, il échafaude des combines et exerce des petits métiers de toutes sortes, comme importateur illégal de billards électriques en provenance des États-Unis et réalisateur de films pour les fêtes des Juifs aisés. Possesseur fantasmé de terrains, il élabore des projets d’aménagement :
« Il apercevait le lac par-dessus l’épaule de la jeune femme ; dans son esprit, il était déjà à lui, tandis que le camp de vacances et l’hôtel étaient en construction. Sur l’autre rive, il y avait la ferme réservée à son grand-père. », p.140.

Michelle Lanctot (Yvette) et Richard Dreyfuss (Duddy) dans le film de Ted Kolcheff, adapté du roman.

Le snobisme des Juifs riches

Seul serveur de l’hôtel n’étudiant pas à l’université mais « diplômé de l’école de la vie » (p.278), Duddy est à la fois méprisé et jalousé pour sa dextérité et son aptitude à supporter les conditions pénibles de l’emploi. Il se venge des fils de riches qui l’humilient en se moquant d’eux. En réponse à Irwin Shubert, son ennemi juré, rejeton fat et arrogant d’un célèbre criminaliste, s’exclamant à son propos : « Ça a un grand-père, ça » (p.98), Duddy se gausse de ses histoires soi-disant osées et fait montre de sa propre culture littéraire d’autodidacte. Irwin, qui persécute Duddy, est le lecteur pervers d’une littérature pornographique de bas niveau. Duddy, moqueur, lui conseille de lire Le petit arpent du bon Dieu pour compléter son savoir.

Affiche du film de Ted Kocheff (1974).

La valorisation à l’extrême des études dans la classe moyenne supérieure fait l’objet d’une caricature féroce visant particulièrement les parents tirant orgueil de leur brillante progéniture. Dans le chapitre intitulé « La remise des diplômes », les familles endimanchées assistent à la cérémonie de fin d’année scolaire, suffoquant dans la chaleur humide de l’été montréalais, indignés par l’attribution de bourses et de prix  à d’autres enfants que les leurs. À contre-courant des consensus et de la bienséance, lorsque Duddy, cancre fameux, « quatre cent dixième garçon » et à la queue de sa promotion, reçoit son diplôme presque à la fin de la cérémonie et salue avec dérision « la chaise vide de M. Macpherson », son père Max le gratifie d’un regard admiratif.
L’aspiration des Juifs à « devenir médecin ou avocat », « rêve par excellence de la bourgeoisie juive » (p.318), est raillée. Certes, Max adule son fils Lennie, étudiant en médecine, justifiant ses vacances de luxe sous prétexte qu’« ils sont jamais bien costauds, ces petits génies », p.148. Mais Lennie n’est pas un parangon de moralité. Il déprécie la belle blonde de Westmount qu’il traite dans son for intérieur de « shiksa»/non-juive et ne se gêne pas pour emprunter dix dollars « jusqu’à demain » (p.149) à Duddy qui gagne durement sa vie à dix-huit ans. Lennie, qui abandonne les études médicales parce qu’il a participé à un avortement, est moqué pour sa prétention à devenir un bourgeois. Contrairement à lui, chouchouté et subventionné par son riche oncle, Hersh, ancien condisciple de Duddy et récipiendaire d’une bourse pour McGill, n’est pas attiré par l’argent. Il réussit à se « purger de la mentalité du ghetto » (p.318) en allant à Paris pour devenir un écrivain, ce que Duddy ne comprend pas, pris dans son rêve d’élévation sociale. 

Richard Dreyfuss joue le rôle de Duddy
MordecaI Richler devant la devanture du Wilensky’s Light Lunch)/1981/Photographie de Dick Loek

La religion dans le collimateur 

Filmer les fêtes familiales de la bonne société est pour Duddy l’occasion de tourner en ridicule le snobisme et l’hypocrisie de la classe moyenne. Sous la férule d’un producteur de troisième classe, il réalise son premier film pour la bar-mitsva du petit Cohen dans le temple réformé, « drugstore religieux » (p.206) et bastion de la bonne bourgeoisie juive, davantage église que synagogue selon le grand-père orthodoxe venu à pied de loin pour assister à la cérémonie. Linda et Irwin sont aussi de la fête, filmée par le comparse de Duddy et accompagnée des commentaires désopilants du narrateur dans le script donné à lire:
« 1. Gros plan sur le  doigt d’un vieillard qui guide la main d’un garçon de treize ans sur les lettres en hébreu d’un livre de prières.
2. Assis à la table de la salle à manger, grand-papa Cohen initie Bernard aux intonations de la Torah. NARRATEUR : Plus ancienne que les rives du Nil, moins cruelle que les rites de circoncision des Zoulous et plus complexe encore, qu’un flocon de neige, la bar-mitsva… », p. 216.    
À l’avenant, la suite truffée de blagues désacralise les notions acquises d’ordre socio-religieux : « NARRATEUR : …la loi passe de main en main, parmi les représentants du peuple élu. Un héritage précieux préservé avec soin…  
Comme un chinchilla.
– Encore une blague comme celle-là, Arnie, dit M. Cohen, et je te flanque à la porte.Dans l’obscurité, Duddy, soulagé, sourit », p.216.
Les pique-assiettes, anciens co-disciples de Duddy à l’école secondaire protestante, sont aussi de la partie, comme « les poissons, les carafes et les animaux sculptés dans la glace », p.225. Le père du bar-mitsva ronronne de satisfaction : « Ça vaut le coup, sinon à quoi sert l’argent ; c’est même donné, peu importe le prix, pour avoir ma famille et mes amis et ce rabbin ridicule immortalisés sur la pellicule », p.226.
Lors du visionnement, le film raté exhibe la dérive de la cérémonie :
« Bobby Seigal récitait sa haftorah (passage extrait des Prophètes lus à la synagogue lors de l’office du Sabbat), décapité ; le rabbin, grotesquement surexposé, livrait son sermon, l’image coupée à la hauteur des yeux : et les membres de la famille descendaient les marches à un angle de trente degrés. », p.286.
Le gag involontaire du faux cinéaste faisant éclater comiquement les corps des acteurs dérisoires vire à la bouffonnerie. En outre, l’utilisation de la religion à des fins socio-politiques est également décriée à travers les allusions aux dons en faveur du Fonds national juif servant d’alibis au déploiement de richesse occasionné par la bar-mitsva.

Des Juifs antisémites et racistes

Les Juifs riches, pratiquant les rites à seule fin d’afficher leur niveau de vie, accusent leurs coreligionnaires pauvres de provoquer un antisémitisme social qui s’apparente à une forme de racisme :  « Ce sont les petits grippe-sous, les pauvres crétins comme Kravitz qui sont responsables de l’antisémitisme » (p.95), lance Irwin. La contrevérité d’Irwin est étayée par M. Cohen, riche ferrailleur et incarnation caricaturale du Juif manipulateur et exécrable dont la devise xénophobe, « Que la peste s’abatte sur tous les goys » (p.377), justifie ses arnaques destinées à amasser des fonds pour les bonnes œuvres.
Duddy, petit « pusherke »/compétiteur toujours courant après l’argent ne pourra jamais faire partie de la bonne société, car il appartient à une ethnie inférieure à la « blancheur » policée et politisée de la classe supérieure. Comprenant que des codes régissent le mode de vie de la classe dominante, il réalise par contraste que les inférieurs sont assimilés aux non-blancs dans le contexte d’un Québec non décolonisé depuis la Conquête anglaise de 1760 et encore soumis à l’impérialisme britannique imposant sa langue et sa culture.

Frustré mais fier de sa judéité, Duddy provoque MacPherson par sa remarque sur l’omission quasi-totale de l’Inquisition espagnole dans le livre d’histoire :
« “ Je regarde mon manuel d’histoire et je vois qu’il y a seulement un paragraphe sur l’Inquisition espagnole […] je me demandais si vous pourriez nous en dire un mot.” -Le problème avec vous autres, les Juifs, c’est que vous en voulez au monde entier.-Ben, voyons ! – “Vous autres, les Juifs” ? qu’est-ce que ça veut dire, ça, au juste ?- C’est pas l’Allemagne, ici, vous savez.- Un vrai fasciste nazi ! », p.48-49.
L’affirmation de Duddy, Juif impliqué, vise à récuser autant l’antisémitisme latent du système scolaire canadien que l’indifférence de ses coreligionnaires.

Les Juifs pauvres et les autres

Les cadets de l’école juive défilent, singeant les vrais militaires : « Tara-boum, tara-BOUM-BOUM-BOUM », p.57. La parade burlesque est orchestrée par la grosse caisse du « caporal Boxenbaum » ouvrant la marche. « Gauche, drète, gauche, drète », les petits soldats en uniforme marchent au pas sur la neige, menés par Grepsy Segal, sergent cocasse, et « W.E.James, vétéran de la Somme », à  la mise impeccable, anxieux à l’approche de la caserne des Canadian Grenadier Guards qu’il salue en ordonnant : « Tête…À DROITE », p.58. L’Union Jack dûment honorée, le cortège longe les institutions culturelles juives, escorté par les spectateurs en goguette qui lancent des boules de neiges et des crottes de cheval gelées et se moquent du commandant hiératique, ancien pâtissier expert en latkes. Les types familiers du ghetto sont au rendez-vous ; le « zeyda » /grand-père (p.161), le « schnorrer »/mendiant (p.190) et le « tuchuslecker »/lèche-culs, (p.147), figuré par Hersh prenant la défense du triste MacPherson. De connivence avec les acteurs et les spectateurs, les mots yiddish participent de l’atmosphère juive du quartier, recomposant à Montréal le shtetl européen, au filtre du canadianisme anglais.
Les  habitants du Mile End parlent un jargon d’anglais truffé de yiddish et d’expressions québécoises. « Mausus », exclamation favorite de Duddy, calqué phonétiquement et phoniquement sur « maudit » en français joualisé équivalent à « sacrément » en français, se réfère aussi comiquement à « Moses »/Moïse prononcé à l’anglaise. Complétant les expressions joualisantes, comme drète, déformation de « droite », le yiddish traduit la frustration commune aux Juifs et aux Canadiens français de l’époque, opposés mais unis face aux Anglophones dominant Montréal économiquement et culturellement. La complicité amoureuse équivoque entre Duddy et Yvette, qu’il utilise à des fins commerciales en sa qualité de québécoise pure laine et majeure, illustre le mélange ambigu de méfiance et d’empathie entre Juifs et Canadiens français avant la Révolution tranquille des années 1960-1970.
Ridiculisé par les autres serveurs, dupé par Linda, fiancée officielle d’Irwin, Duddy trouve en Yvette une alliée loyale, discréditant Linda, complice hypocrite des garçons du dortoir : « Avec Yvette, il pouvait être lui-même. Elle était issue d’une famille pauvre, elle aussi », p.326. Emblème de la proximité entre des catégories sociales antagonistes, leur couple est pourtant rendu problématique par la judéité de Duddy. Celui-ci a honte d’être vu avec Yvette qui l’initie à l’amour et le soutient dans son entreprise d’achat d’un terrain au bord du lac, acceptant de se faire le prête-nom d’un jeune Juif désargenté : « T’as confiance en moi, Yvette ? -Oui. – Je veux acheter ce lac. Elle ne rit pas », p.140. Seule à prendre Duddy au sérieux, Yvette le soutient, se sent responsable de lui et se comporte en conseillère avisée jusqu’à ce que son frère découvre leur relation. Duddy aura beau le traiter de « shicker »/soulard antisémite, Yvette qui s’est disputée à son sujet avec sa famille ne peut envisager d’être rejetée par ses parents parce qu’elle fréquente un Juif.

Photographie extraite du film de Ted Kotcheff (1974)/Richard Dreyfuss, à gauche, interprète le rôle de Duddy )/Collection de la Cinémathèque québécoise .

Les entourloupettes de Duddy lui attirent des mésaventures. Impliqué malgré lui dans un trafic de stupéfiants et acculé à gérer seul sa compagnie de films, le « petit Juif assoiffé d’argent » (p. 344) croule sous les dettes et déprime. « J’suis un comique » (p.358), déclare-t-il, au bord de la faillite, à l’excellent cameraman dont il refuse les services. Il retiendra cependant la tactique pour réussir en affaires de M. Cohen, riche ferrailleur, incluant l’immoralité pouvant mener à « une faillite éclair…une veuve escroquée…une petite combine avec un agent d’assurance », p.376. Fort de la leçon reçue, Duddy, dépourvu de la somme nécessaire à la réalisation de son rêve d’achat de terres, imite la signature de son ami épileptique et acquiert les terrains convoités avec la totalité de l’argent volé. Désavoué par Yvette et les autres, il retourne à Montréal sans le sou mais sûr d’être devenu quelqu’un.

***

À une époque où la figure du Juif apparaissait dans la littérature canadienne francophone avec Yves Thériault (Aaron, 1957), et anglophone avec Abraham M. Klein (The Second Scroll, 1951) ou Leonard Cohen (The Favourite Game, 1963), le roman de Richler dévoile un pan essentiel de l’histoire juive montréalaise.
Considéré comme le Philip Roth canadien, Richler, qui se définissait lui-même comme un moraliste, a choqué ses lecteurs comme Roth la même année avec Goodbye, Columbus, description critique de la communauté juive américaine aux prises avec le désir d’assimilation de la jeune génération. Sur le mode humoristique et ironique mais également teinté d’affection, Richler démonte les clichés du roman de formation classique en représentant un anti-héros, jeune aventurier juif dénué de scrupules brûlant allègrement les étapes pour réaliser son rêve de devenir riche et de posséder de la terre. La critique sociale du roman vise autant les Juifs du Mile End qui s’embourgeoisent et vont habiter à Outremont, que les Gentils arguant de leur supériorité pour émettre des propos antisémites. L’histoire du « jeune juif au milieu d’une tempête de neige » (p.301), avide de réaliser le rêve juif-canadien de richesse et de respectabilité, mais induit au tripotage par son milieu d’origine, a fait scandale parce qu’il révélait les tensions inter-générationnelles de la société juive fragmentée et les conflits sous-jacents à la coexistence de religions et de cultures opposées.   

Références bibliographiques

  • Pierre Anctil et Ira Robinson, Les communautés juives de Montréal : histoire et enjeux contemporains, Sillery, Éditions du Septentrion, 2010.
    Analyse de l’apport de la communauté juive à la société montréalaise et, plus largement, Québécoise et de l’influence de la société québécoise dans la création et le développement de l’identité juive montréalaise.
  • Naïm Kattan, « Juifs et Canadiens français », Études françaises, 37, 3 (2001), p.101-109.
    Article sur l’identité juive au Québec.
  • Serge Laurin, Sainte-Agathe-des-Monts, un siècle et demi d’histoire. Sainte-Foy, Presses de l’Université Laval, 2002.
    Histoire d’une zone touristique des Laurentides à son apogée entre 1920 et 1960 et destination privilégiée des Juifs de Montréal.
  • Kanade, di Goldene Medine ? Perspectives on Canadian Jewish Literature and Culture / Perspectives sur la littérature et la culture juives canadiennes (Edited by / sous la direction de Krzysztof Majer, Justyna Fruzińska, Józef Kwaterko, Norman Ravvin), Leiden-Boston, Brill, 2019.
    Analyse du lien entre la culture et la vie des Juifs canadiens d’origine polonaise et l’histoire de la littérature canadienne en yiddish, français et anglais.